Alain ZENATTI

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Histoire de l’hypnose

Le terme « hypnose » a été introduit par le chirurgien neurologue écossais James Braid dans les années 1840 pour décrire un état de « sommeil provoqué par fixation du regard ». Cependant, les origines de l’hypnose remontent à des pratiques plus anciennes, comme chez les guérisseurs chamaniques et dans les peintures rupestres préhistoriques. Des rituels spirituels et religieux impliquant la transe et la méditation ont également été pratiqués en Mésopotamie, en Égypte antique et en Grèce antique. Au 11ème siècle, le médecin Avicenne a expliqué le concept de suggestion et d’autosuggestion, tandis que Paracelse, un médecin alchimiste, a été l’un des premiers à évoquer l’existence des fluides et la continuité entre le corps et l’esprit. Les états de conscience altérés ont toujours été d’un grand intérêt pour l’humanité, considérés comme les « premières médecines de l’histoire », et continuent d’être explorés dans notre société moderne en quête de méthodes de guérison naturelles et efficaces

En 1778, Franz-Anton Mesmer introduit la notion de magnétisme animal et de fluide universel, qui sont les bases de l’hypnose contemporaine. Le Marquis de Puységur, ayant reçu les enseignements de Mesmer, introduit la notion de somnambulisme qui est ensuite désignée comme hypnose par James Braid, qui rejeta toute existence d’un fluide magique. L’histoire de l’hypnose se poursuit avec deux écoles qui s’affrontent, celle de Liébault et Bernheim avec l’école de Nancy, qui mettent la suggestion au centre du processus hypnotique, et celle de la Salpêtrière avec Jean-Martin Charcot, qui pense que l’hypnose ne fonctionne que sur les sujets pathologiques. La théorie de Liébault et Bernheim sera retenue par les sociétés savantes de l’époque. La psychologie moderne se poursuit dans le champ de l’hypnose avec des figures telles que William James, Ivan Pavlov, Sigmund Freud, Emile Coué, Pierre Janet et Carl Gustav Jung.

Au 18ème siècle, Franz-Anton Mesmer a introduit la notion de magnétisme animal et de fluide universel, mais cette méthode a été abandonnée pour des raisons religieuses et politiques. Les bases de l’hypnose ont été établies par Mesmer, puis développées par le Marquis de Puységur et James Braid. Deux écoles se sont ensuite affrontées, celle de Liébault et Bernheim avec l’école de Nancy, et celle de la Salpêtrière avec Jean-Martin Charcot. Les années 1950 ont marqué un tournant dans l’hypnose avec l’hypnose Ericksonienne de Milton Erickson, qui a développé une pratique utilisant des suggestions indirectes. L’hypnose est maintenant reconnue scientifiquement et est enseignée dans de nombreuses universités. On retrouve aujourd’hui la nouvelle hypnose qui prend en compte tous les champs de possibilité des différents styles.